Peintre / Schilder

Anne-Marie Cutolo

 

 

 - 2008

 

 - 2006

 

 - 2005

 

 - 2003

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Le site Internet de l'artiste : http://amcutolo.free.fr  

 

« Véritable expression des profondeurs, la peinture d’Anne-marie Cutolo fait surgir des ténèbres des individus hagards. Ils nous renvoient à cette vérité terrible que nous tentons de cacher dans les profondeurs de nos âmes : sans l’espérance, la mort est effroyable. Un travail rare, solitaire, exigeant »

AZART n° 30 Janvier – Février 2008  

 

Le travail d’anne-marie cutolo est un travail sur l’envers de l’image, une sorte d’anatomie de la peinture destinée à retenir, affirmer la présence de ce qui, dans le corps peint, peut parfois échapper à la figuration, se rendre confus ;  une absence nettement affirmée, enracinée dans son propre signe ; la main mise d’une écriture sur un corps d’absence. Un travail poursuivi depuis presque vingt ans, dans la contradiction, le corps vivant, d’une image toujours par une sorte de violence retenue au bord de la perte, de la pure abstraction.

fabien claude  

 

la chute impossible

écrire la peinture,

l’écrire en lambeaux

le cadre. Le lieu posé des questions. Le procès. Le désert des mots. Le corps négatif d’une parole qui retourne la langue

bégayer sa ligne de vie. Traduire la peinture, l’exiler dans les mots, ou l’écrire au féminin, sous le signe d’une rupture, d’un entracte, d’une absence à son corps d’adoption, comme une chose comblée par ses manques

l’image, préfigurée par le passage d’une langue à l’autre, la dénaissance du corps réel, dialectal, dans les plis de l’habit

la technique. L’humide, le sec. Le désir. La soif. Le désert du corps féminin raclé dans sa matière sur des fonds de palette, meurtri dans sa transparence par le viol d’une trace sèche

la nostalgie des corps. La rencontre avec la danse. Le déséquilibre. Les torsions de l’apparence sous l’angle d’une nouvelle figuration

l’extrême douceur de l’absence. Comme un cri de résignation

la main du fleuve. Son étrange description

l’automne. La chute impossible. La jouissance des anges

archéologie d’un horizon

 

le ciel,

la terre ouverte

l’image, le lieu désordonné d’une écriture

le retrait, dans un nuage d’encre, dans la blancheur multiforme d’une image, d’un sens menacé par les mots

à l’œuvre, dans la lisibilité négative des images, l’animalité d’un climat, le pôle négatif, féminin de l’écrit, la volonté d’assimiler les mots à rebours du sens

retrouver, dans l’écriture, le geste, la boucle du geste, la dualité d’une phrase imagée, lisible illisible

écrire, comprendre, dans la spirale d’un dialogue, le phénomène d’annihilation de l’écrit, être acteur d’une perte de soi dans l’image

la mort récupère, dans un jeu de la mort, dans un nom, ce qui, dans la mort, est innommable

 

ombre et lumière vivantes d’un sang identique ramifient l’écriture dans le corps multiple d’une image

donner corps à l’écriture, violer sa neutralité

noyée dans la pulpe d’un miroir, l’ossature d’un visage commun

l’image est l’écran d’une lecture, d’un visage remémoré sur les fonds divisés du neutre

peindre au détour des couleurs, dans une lumière directe

la chair partagée veille sur son image

l’image porte les mots dans la lumière d’un lien qui simplifie l’écriture

le signe miroir d’une ombre

qui perd ses marques

 

 

 
2003


100 x 85 cm
acrylique sur toile


100 x 85 cm
acrylique sur toile


 61 x 46 cm
acrylique sur toile


100 x 81 cm
acrylique sur toile


46 x 38 cm
acrylique sur toile


61 x 46 cm
acrylique sur toile


 61 x 50 cm
acrylique sur toile


33 x 24 cm
acrylique sur toile


 61 x 50 cm
acrylique sur toile


46 x 33 cm
acrylique sur toile


65 x 50 cm
gouache sur papier

 

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