
*Photos
Rino Noviello
|
Gabriëlla Cleuren

|
Née à Kleine-Spouwen, au Limbourg
près de Maastricht. Mon oeuvre
artistique est un journal qui fixe les traces de ma
vie.
Ma
raison de vivre est l'art, cette partie de mon oeuvre
est un ensemble de fragments de la réalité
: des visages, des figures, des animaux, des jardins,
des paysages
mixte
(mêlée) avec une réalité
virtuelle : des rêves, des pensées en pictogrammes,
des visions, des angoisses, tout ça comme une
force artistique
puissante qui fait preuve d'une existence.
C'est
une manière d'explorer le 'Ich - soi même'
et sa relation avec le monde extérieur.
Ma peinture
est aussi une force physique qui donne naissance à
un monde réel virtuel, comme il existe
au 21ème siècle.Mon oeuvre
artistique est un journal qui fixe les traces de ma
vie.
|
Lisette Delooz

|
Née
à Bruxelles en 1940
Etudes de gravure
et illustration du livre à l’Ecole Nationale des Arts Visuels de
la Cambre. Départ pour le Maroc
où elle restera pendant 25 ans. Nombreux travaux
d’illustration pour lOffice marocain du Tourisme et pour la Grande
Encyclopédie du Maroc . Réalisation de plus
de 60 timbres-poste pour l’Office marocain des Postes et Télécommunications,
notamment pour les séries “Faune” et “Flore”. Nombreuses expositions
à Rabat ( galerie Le Manoir ) et à Casablanca. Participe à la création
de l’ASBL Matech’Art, une association qui regroupe les peintres
maroco-belges ( peintres marocains ayant fait leurs études artistiques
en Belgique et peintre belges résidant au Maroc ). De retour en Belgique
en 1995, elle travaille à une oeuvre principalement axée sur l’érotisme
et la représentation du corps humain dans tous ses états ( images
anatomiques, momies, tératologie etc...). Dans ses créations
récentes elle a mis au point une technique personnelle qui
associe photos, dessin à la plume et crayons de couleur
|
Monique Prignon

|
Comment parler de la multitude de facettes dont se compose le prisme que je suis.
Notre vue est directement liée à notre vision de la vie et du monde. Certains disent : "Je vois" pour dire "je comprends", d'autres "je n'y vois pas clair" pour dire "je ne comprends pas" ou encore "j'ai changé de point de vue" pour dire "je comprends différemment"... Notre vision des choses est personnelle et unique. Nous avons appris à associer des mots et des termes à ce que nous voyions "ceci est vert", "ceci est une fleur", "cet homme est un facteur", mais notre manière de voir reste unique. Regarder à travers une des facettes du prisme qui me compose, apprivoiser ce qui est découvert et l'extérioriser, insuffle l'envie de créer. L'élément primordial pour moi est voir, cultiver le regard du débutant qui ne connaît rien, réceptif, curieux et vivant.
Vivre avec ce qui est. L'extériorisation s'exprimera par la création de mille et une expérimentations à travers la matière, la couleur, les collages, les photos, la vidéo. Chacun de ces composants seront, suivant le moment, froissés, liés, découpés, collés, versés, pulvérisés, déchirés, tracés… et ils se découvriront, s'écouteront, s'ouvriront, se regarderont, s’observeront sous tous les angles. La source de création est la rencontre de soi à soi.
|
Rino
Telaro

|
TELARO a vécu, TELARO a mûri, ce qui
lui permet aujourd'hui de présenter des œuvres adoucies tant dans les traits,
les couleurs que dans l'idée. Il a retiré l'accessoire et perfectionné son "idée
d'ordre".
En contemplant un tableau,
l'observateur reste perplexe et comprend très vite que l'artiste fait totalement
abstraction de la violence et du mal être. Les formes peintes sont, à première
vue enfantines mais la communication exprimée entre les différents objets du
tableau est intelligente et porteuse d'amour et de calme, tel un regard sur les
ondulations des poissons dans un aquarium.
TELARO est d'avant garde, les couleurs
claires et joyeuses, les traits parfaitement étudiés avant d'être couchés sur la
toile, la composition même de l'œuvre prouvent que TELARO est un artiste
accompli. Ses trente-cinq années de recherches et de professionnalisme, de lutte
contre l'injustice humaine ont abouti à une présentation pure, représentation
morale de l'artiste lui-même qui a fait le choix de croire encore que l'homme,
au fond de lui, a gardé une part de son enfance.
B. SEVERIN
|
|