Discipline :  Peintre

Véronique Poppe

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7500 Tournai
   
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E-mail:
veroniquepoppe@gmail.com   

 


"Stolen moment 3-1"
gauche
40x30 cm
2009


"Stolen moment 3 2"
droite
40x30
2009

 

 

"Human Capital"
30x
70 cm
2009

 

Série "Human Capital"
30 x30 cm
2009


"Silence"
huile sur toile
3 x 43 cm x 16 cm
2007

 


"Lola"
huile sur toile
40 x 40 cm
2008 


"Francis"
huile sur toile
40 x 40 cm
2008 


"Hugo - le baiser de Judas"
huile sur toile
40 x 40 cm
2008 

 

Pour Véronique Poppe, chaque peinture débute avec un portrait qui la touche par son silence, sa beauté, sa vulnérabilité, son humanité et sa sensualité. Cette première sensation est ensuite perturbée par petites touches pour accéder à un sentiment de confusion et de questionnement, voire d’inquiétude… Là où le familier devient étrange et l’étranger, profondément familier.

 

Éléments biographiques

Véronique Poppe intègre l’atelier de peinture de Pierre Golinvaux de 1988 à 1995, et suit en parallèle des cours de dessin à la Stedelijke Akademie voor Beeldende Kunsten de Gand avec Jan Vanden Berghe (1993-1995). Elle poursuit ensuite sa formation en peinture à l’Académie des Beaux-Arts d’Anderlecht avec Guy Leclercq (1995-2007), tout en s’initiant à l’art de la gravure (2006-2007). En 1997, l’artiste reçoit le Prix du Public au Salon des Arts de Gand, et la Première Distinction au prix d’Arts Plastiques de Gand en 1993.

Expositions personnelles : 2010 : Stolen Moments/Moment Volés - Le palace Ath, /2009 : Human Capital - l’Iselp, Bruxelles, Atelier ouvert, Art dans la ville, Tournai /2008 : Face to Face - Galerie d’art Tumult, Tournai / 2007 : Atelier ouvert, Art dans la ville, Tournai / 2005 : Tuurt - Geuzenhuis, Gent

Expositions collectives : 2008 : Du corps à l’âme - La Galerie sans Nom, Bruxelles / Volvo Pro Arte 82 - Volvo Cars, Gent / 2005 : Volvo Pro Arte 82 - Volvo Cars, Gent / Walking Through Pictures, Bruxelles / 2002 : Sélection du Salon des Arts - St Pietersabdij, Gent

 

Communique envoyé à la presse par hélène Baguet de l’Iselp

Véronique Poppe pratique une peinture fragile à la limite de l’évanescence. Soit un travail précieux qui comande la modestie et enjoint de laisser les émotions prendre le pas sur le commentaire.  

extrait d’un article de Michel Verlinden sur l’expo ‘du corps à l’âme’ en

 

Un portrait ! Quoi de plus simple et de plus compliqué, de plus évident et de plus profond ?

Charles Baudelaire 1859  

 

Véronique Poppe mélange les signes distinctifs et les fixe pour nous renvoyer à une catégorie humaine pré-supposée.

Elle choisit, alternant le ‘décrire’ et le ‘dépeindre ‘ pour arriver au portrait parlé.  Le but n’étant pas de faire bonne figure.

Elle passe le visage à l’inspection rapprochée pour révéler la phénoménologie de la face, la marque particulière, le detail révélateur de ce qui se voit dans une logique du soupçon pour mettre l’identitaire en péril.

extrait du catalogue Tournai l’Art dans la ville 2008  

 

"Face to Face I"
Diptyque en collaboration avec Christian Rolet

technique mixte
30 cm x 20 cm
2009

 

Entre décadrage et décalage

Véronique Poppe nous propose une galerie de portraits, de personnages en situation et des corps fragmentés dont l’une ou l’autre partie émerge dans le champ du tableau. Tout cela est vrai, mais tout cela est faux, car les portraits ne sont pas que des portraits, les personnages en situation ne le sont pas vraiment et les fragments de corps ne sont qu’apparence, celle d’un tableau dans lequel ils se manifestent.

Faux-semblant, confusion entre ici et ailleurs, indétermination quant au sens du mouvement, netteté improbable comme celle d’une image de cinéma soudain arrêtée. Le tableau est le tableau, mais l’oeuvre déborde dans un champ imaginaire à reconstituer, ou non, au gré de l’imagination et du désir.

Commençons par les portraits. C’est un genre dans lequel Véronique Poppe se retrouve avec plaisir - par désir et par nécessité, comme elle le précise - et ce plaisir lui va fort bien. Au point que l’on rêve d’une plongée dans l’histoire du portrait qui depuis ceux du Fayoum, ou encore des maîtres de la Renaissance, ne cesse de nous interpeller à la manière d’un miroir. L’ambivalence commence ici avec ces visages étrangement sereins que vient perturber un élément de masque, un recouvrement (ou le contraire) partiel qui évoque l’ambiguïté déjà évoquée, entre apparition et disparition, entre émergence et immergence, quand le devenir devient régression, que le futur se fait antérieur, comme si l’instant présent n’était qu’illusoire. Le caractère « ophélien » des personnages prend toute sa signification : ils semblent flotter sur le temps comme l’héroïne de Shakespeare flotte sur les eaux. Ici se glissent les délices de la mélancolie.

Les personnages que nous définissons comme en situation – faute de meilleure définition - semblent étrangers à leur environnement. Le scénographie, dans le sens théâtral du terme, joue ainsi d’un double effet d’éclairage : dru et direct sur les personnages, doux et sombre sur les fonds (dont le traitement renvoie parfois à l’univers de Spilliaert). C’est un effet de clair-obscur, ou plutôt un effet de lumière sur fond obscur. Comme une apparition, soudaine et impromptue, anachronique et quasi achromique. Cette dramatisation et même cette composition par l’éclairage trouvent leurs sources dans la peinture baroque, mais aussi dans le surréalisme. Véronique Poppe accomplirait-elle un voyage initiatique dans l’histoire de la peinture ? C’est le plus grand bien qu’on lui souhaite, car toute oeuvre digne de ce nom intègre nécessairement les leçons du passé. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’interrogation plasticienne passe par les grandes préoccupations de notre temps. Et notamment par ce questionnement sur la

réalité temporelle et sur le caractère illusoire de nos perceptions. Le renvoi est implicite, et directement opportun, au thème de l’Etranger* dont on reparle tant en ces temps de commémoration. « Je suis là, et pourtant je suis ailleurs, ou les deux à la fois, » semblent nous dire tels personnages. Et les signaux qu’ils nous envoient – ou semblent nous envoyer – renforcent le malaise jusqu’au mal-être. Des bras tendus vers le ciel, dans un geste d’appel, pourraient être ceux d’un signal de détresse, l’expression d’un désespoir face à la catastrophe, l’à quoi bon d’un cri devenu autiste, mais aussi un appel à la rencontre, à l’ouverture, à l’étreinte.

Le questionnement est donc bien de notre temps et il est renforcé par l’utilisation d’un décadrage récurrent et d’une parcellisation de la vision. Cette contemporanéité renoue cependant avec le mythe ancestral de la caverne, avec la différence que ce ne sont pas seulement les ombres de la réalité qui défilent devant nous, mais que nous sommes nous-mêmes des ombres. Ce constat induit la décentration nécessaire pour aller à la rencontre des autres, et à travers eux, de la nôtre. C’est une autre composante du talent de Véronique Poppe : sa part, grande, d’humanité.

*Cinquantième anniversaire de la mort d’Albert Camus  

 


"Face to Face II"
Diptyque
en collaboration avec Christian Rolet

technique mixte
52 x 43 cm
2008


"Face to Face III"
Diptyque
en collaboration avec Christian Rolet

technique mixte
52 x 43 cm
2008

 


Huile sur toile
 

2007 > 2009


"Stolen moment 1"
30x40 cm
2009

 


"Stolen moment 2"
30x40 cm
2009

 


"Stolen moment 4"
30x40 cm
2009

 


"De zee 1"
30x40 cm
2009

 


"De zee 2"
30x40 cm
2009

 


"De zee 3"
30x40 cm
2009

 

 


"Le sportif 1"
40x40 cm
2009

 


"Rêve de vacances 1"
40x30 cm
2009

 


"Rêve de vacances 2"
40x30 cm
2009

 


"Rêve de vacances 3"
30x40 cm
2009

 


"Rêve de vacances 4"
40x30 cm
2009

 


"Rêve de vacances 5"
30x40 cm
2009

 

"Stolen moment 5"
30x40 cm
2009

 


"
Faces 1"
30x30 cm
2009


"Divas I"
100 x 100 cm
2008

 

"Divas III"
100 x 100 cm
2008

 

"Divas IV"
100 x 100 cm
2008

 

 

"Politburo I"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

"Politburo II"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

"Politburo III"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

"Politburo IV"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

"Politburo V"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

"Politburo VI"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 


"Politburo VII"
huile sur papier
15 x 20 cm
2009

 

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