Exposition "Trio.be"   Une collaboration avec le Centre culturel de Huy

 


Notre première exposition et collaboration avec un cetnre culturel en dehors de Bruxelles, fut une bonne expérience...

Nous voudrions remercier le centre culturel de Huy pour les soins apportés à leur accueil, et plus précisément Marc Toussin, ainsi que les artistes Maggy Jacot, Jacques Dujardin et Chris Delville, pour leur dévouement et leur présence, sans aucun doute essentiels.

Frédéric Van Craenenbroek / Directeur de LaGalerie.be

Le Trio.be

Jacques Dujardin

L’art depuis belle lurette s’est emparé de tout, et a à peu près tout récupéré et recyclé pour ses besoins d’expression.  La nature n’y a pas échappé, le Land Art et pratiques apparentées, s’en sont chargés.  Dans ce créneau, Jacques Dujardin joue plutôt les intimistes, il cultive son petit jardin artistique très respectueux de la nature, il compose des tableaux évolutifs, parfois vivants, basés sur une esthétique sobre et réfléchie, construits avec une certaine rigueur tout en laissant la faculté aux plantes : des herbes principalement, des graines, des feuilles.  Ce faisant il prend pour complice le temps avec lequel il s’associe déjà dans le choix des cadres et des verres carrés issus de rebus.  Ce travail, plaisant, agréable, réfléchi est conduit avec une belle maîtrise s’appuyant sur un registre formel assez strict mais traité avec souplesse.  Si le vert domine aujourd’hui, il passera inexorablement aux tons jaunes fanés, et l’œuvre sera accomplie. (C.L.) 

Chris Delville

Des coups de cœur dessinés comme des mythologies.  Des ventres de femmes qui portent le monde.  L'anecdote des passions hantées par un cortège d'anges obscurs et d'animaux étranges.  Avec l'humour un peu triste de ceux que la gravité blesse et qui en affrontent les pièges dès lors qu’ils osent tout à la fois nommer ce qui les obsède et prendre distance de ce qui les travaille.  Nous entrons alors en zones complexes où tout tient à un fil. Nous basculons entre essentiel et dérisoire.

Une oeuvre faite de ces fermes fragilités.

Alain de Waissege

Maggy Jacot

ANTONYMIE (juxtaposition de mots inconciliables, dixit le Petit Robert) ou alliance des contraires, et  paradoxes...  Peut-être est-ce cette idée qui définit le plus précisément, aujourd’hui, les sculptures de Maggy Jacot.

Antonymie multiple bien repérable avec les sculptures en grillage métallique : corps humains nés de la rencontre du métal et de l’air, corps d’aspect réaliste, quasi anatomique, mais transparents; corps vides, déterminés par une enveloppe extérieure mais qui permet de plonger à l’intérieur du corps. Sorte de “dessins en relief”, ces sculptures qui peuvent évoquer  une image créée par ordinateur (effet non recherché à la conception), sont en  fait le résultat d’un long travail artisanal qui exige ce qu’elles tentent d’exprimer : un temps ralenti,  une plongée en soi-même.  Ce long cheminement peut se déterminer par ce concept:  s’arrêter pour mieux avancer.
 

 

 

 

 

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