Discipline : Peinture / Artistes peintres - Accrochage : Figuratif VI


*Photos Rino Noviello

Nocif'Art

Les matières toxiques sont nombreuses, mais avec ses seize milliards de cigarettes consommées chaque jour dans le monde, le "mégot" usagé reste un grand classique

du genre qui peut aussi au passage devenir un produit intéressant en matière de créativité.

En effet, les tableaux de différentes dimensions, représentant pour la plupart des portraits et sont réalisés à base de "banals" mégots et de mousse P.U.;ils ont cependant le mérite d'avoir un résultat unique en la matière.

Ils s'agit d'un travail considérable et minutieux quand on sait qu'une "plaque" peut contenir jusqu'à vingt- milles mégots.

13pulsions

Manuel Francisco Murillo Perdomo, aka 13pulsions, est né il y a 24 ans, de mère italienne et de père colombien. Ce jeune artiste a étudié la psychologie et perfectionne désormais sa formation dans les domaines de la psychanalyse et du marketing.


Essentiellement graffeur-tageur à ses débuts, il s’exprime désormais sur toiles, vêtements, accessoires ou éléments de décoration, en optant pour l’acrylique, l’aérosol et le marqueur.

Après quelques expositions en collectivité, à Bruxelles, Madrid et Milan, 13pulsions participe aux deux dernières éditions de l’événement Truc Troc des Bozar et rejoint la galerie bruxelloise Artemptation. C’est dans ce cadre qu’il participe à une exposition entre autres avec Denis Meyers ainsi qu’à diverses foires d’art à Bruxelles et Paris.

En août dernier, il participe également à l’exposition Plastic, ayant eu lieu au sein même des bâtiments de la Gésu Church à Bruxelles.

« La rue regorge d’influences pour le peintre Manuel Francisco Murillo Perdomo. Ses personnages atypiques proviennent de rencontres opérées à l’extérieur. Majoritairement, il s’agit d’hommes au teint mat et aux traits tirés par le poids des histoires vécues. Manuel Francisco emploie le graff, une technique au plus proche de ses influences urbaines pour concevoir ses portraits. Passionné de psychologie, il fait vivre ses personnages en leur attachant un caractère unique et complexe. »

                                      Blair Magazine, mai 2009  

Thierry Grootaers

Un tracé vigoureux pour croquer les postures sociales à l’ère du zapping culturel, de l’«entertainement» à tout prix, de la communication creuse, du paraître pour rien et des grandes solitudes post - industrielles et ultra-modernes.

Thierry Grootaers, qui vit quelque part dans la campagne belge, revendique cette ruralité et entretient un  rapport critique, distant  et rêveur, avec notre moderne urbanité, ses agitations, ses pompes et ses leurres. Il se sent en fraternité avec aussi bien James Ensor que Neo Rauch,

peintre allemand, chef de ?le d’une certaine figuration actuelle, très «déroutante» également et à la recherche de voies inédites pour une picturalité de bon aloi.

Frère aussi de toute une génération de nouveaux dessinateurs de par le monde, qui entreprennent, en phagocytant  les images de la vie moderne, de les assimiler, de les réexaminer au fond, et de les remodeler pour une autre vision des choses. Pas «visionnaires» cependant, ni illustrateurs, ni littérateurs engagés pour telle ou telle cause… Non, il s’agit plutôt pour eux  d’inventer une autre syntaxe plastique, un nouveau geste, une nouvelle écriture, pour mieux rendre compte, pour mieux re-présenter par une mise en forme appropriée pour un vrai regard sur  notre  contemporanéité post -industrielle, sur le dérisoire de notre société de consommation, sur «l’ultramoderne solitude» des individus acteurs de ce grand carnaval très «ensorien» en effet.

Le tracé est donc très syncopé, ravageur-ravagé, elliptique, ludique, acrobatique… mais d’une exactitude, d’une  cohérence, d’une harmonie et d’un équilibre  évidents.

Et c’est bien ce qui fait son charme délicat et mystérieux.

Par Martin Rey   
Magasine Artension n°47    Mai Juin 2009   

François Coorens

Après avoir exploré un univers plutôt masculin, François Coorens décide de dédier sa nouvelle collection aux femmes. Les dix-sept PUCELLES de BRUXELLES verront donc le jour en 2003 et seront exposées au Théâtre Marni, à l’Art Kiosk, au Maroll’s, chez BXL Intime, au Bar Parallèle et chez Eat&Love. Elles sont accompagnées, tout au long de cette tournée, par une seconde édition des PIRATES de LUXE, sept portraits de DJ’s réalisés suite à la rencontre de François Coorens avec la technique de la sérigraphie.

Toutes les photos et textes présentés sur notre site Web sont soumis aux droits des artistes 


 Gamma
 
Ajustez votre moniteur pour obtenir l'échelle gamma complète (de 100 à 0%).