Peintre / Schilder

Victoria Calleja


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e-mail : victoria.calleja@scarlet.be   
site :
www.victoriacalleja.com   

mobile : +32 (0)475/46.42.64   


Victoria Calleja est n
ée à Viña del Mar (Chili) nationalité Belge - vit et travaille à Bruxelles

Licenciée en Arts Plastiques avec mention Peinture à l'Université du Chili, Santiago. Diplômée en Peinture Monumentale et Gravure à l'Académie Royale des Beaux-Art de Bruxelles. Etudes de Gravure à "La Cambre", Bruxelles.
 

Artiste à part entière, Victoria Calleja travaille la peinture depuis 20 ans et exprime depuis toujours que la peinture répond, pour elle, à une quête existentielle. La quête de Victoria Calleja est la fusion de la forme et de l’espace. Elle explore, sans cesse, le sujet peint et son espace propre. Elle cherche à découvrir et à traduire la fusion de ces deux éléments constitutifs de ses tableaux.

Le travail effectué les dernières années a conduit l’artiste à produire des œuvres où le personnage est une figure centrale des tableaux. Chaque personnage se donne comme un calque transparent sur un fond chargé de signes très codifiés supposés faire écran entre le spectateur et le personnage central. Ce ne serait qu’en traversant cette couche de signes que l’on accèderait au personnage. Mais les choses ne se donnent pas de cette manière. Il faut en fait traverser le personnage pour accéder aux signes… Mais si quand même ce n’était pas cela…Victoria Calleja, en effet, introduit des éléments de doute tel que la lame de rasoir [« Elan jaune », 2003] qui vient perturber les champs de lecture de manière classique si l’on pense au travail fort différent de Mondrian. En jouant sur les plans du tableau, Victoria Calleja rejoint les grandes questions de la peinture moderne.

Mais le tableau doit encore se lire sur le plan vertical. L’artiste raconte… «chaque tableau est l’occasion aussi de produire des univers qui s’échappent de l’espace pictural central. Ces univers sont traduits par des zones indépendantes, non codifiées, qui fonctionnent de manière autonome mais qui font part de l’ensemble du tableau. Ils apportent une certaine sérénité ; un espace de recueillement ; un certain mystère ou un inconnu… ».

Fin 2003, Victoria Calleja épure son langage. Elle se concentre sur l’espace pictural central en supprimant à la fois ces univers autonomes et l’ensemble des signes codifiés. Le spectateur est conduit d’emblée devant la question de l’espace pictural et de la manière d’y saisir les formes malgré la présence, toujours, du personnage central : il est confronté sans les détours d’antan à une seule chose : un miroir à projections. C’est ce que montre cette exposition.

« De manière paradoxale, le personnage dans mes tableaux actuels se présente de profil, de dos ou même de face mais en même temps il se refuse bien plus à la vue que précédemment. Il est séparé du spectateur par des écrans de verre embués sur lesquels se reflètent un monde inconnu que l’on découvre en lisant les traces (coquillages, circuits électriques, zones de reflet indéfinis, etc.). Se faisant le spectateur obtient « l’autorisation » de projeter sur ce même écran la frustration qu’il a de ne pas pouvoir le traverser complètement. Il ne peut pleinement accéder à « l’autre ». Alors, ainsi, il peut aussi décider de se raconter sa propre histoire en la projetant ». dit Victoria Calleja.

La projection fonctionne aussi du fond du tableau vers le spectateur. La lumière intérieure du tableau revient vers celui qui le regarde sans que l’on puisse dire exactement de quel point précis de l’espace pictural elle provient. L’on garde alors le souvenir poétique de couleurs différentes : celles d‘une palette osée et rare pour nos contrées, teintées des nuances des lumières du nord.

Les tableaux de Victoria Calleja s’apprécient dans la lenteur de la contemplation.

 

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