Recueil d'articles et textes de presse à finalité culturel c/o notre démarche

 Articles de presse

expo "Projet pour un trou !"


Arte News Mars 2005


Tradition Avril 2005

expo "Ô La Main"
   

La Libre Match


Week-end le Vif 


Arte News

 

Tradition


 

L'événement



expo "The Passengers"
         
septembre 2004
 
Arte News


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Tradition


Zone 02


Femme d'haujourd hui

 

expo "Trio.be"
        


 Vers L'avenir Avril 2004


expo "Pandora"


Arte News / février 2004 

expo
"L'Art d'aimer, aimer l'Art !"

Agenda / novembre 2003


expo "Face @ Face"
    

expo "Corp @ Corps"         

TBX Fevrier 2003 

LaGalerie.be est une plate-forme de promotion de l’art contemporain présente à la fois sur Internet www.lagalerie.be et dans le monde réel, sis au n° 65 de la rue Vanderlinden à 1030 Bruxelles.

Notre démarche a pour but de promouvoir les artistes belges ou ayant un lien affectif avec la Belgique, nous soutenons des projets originaux et tissons de nombreux liens entre les divers intervenants du milieu de l’art.

Lieu de rencontre entre réel et virtuel

En se définissant avant tout comme une galerie virtuelle, sans le substrat d'un véritable espace d'exposition, La galerie.be s'était positionnée d'emblée, que ce fût volontairement ou non, au coeur-même de ce débat où l'on annonce (ou dénonce) le processus suivant lequel l' « Art » se définit de plus en plus comme un réseau de communication, ou même plus exactement, un ensemble de discours, où l'œuvre est certes toujours un enjeu, mais un enjeu de plus en plus virtuel. Et il est vrai que les exemples où la présence matérielle de l'œuvre originale s'avère facultative sont de moins en moins exceptionnels : de la photographie multipliable à l'infini jusqu'aux images de synthèse réalisées à partir de logiciels, en passant par les « constructions » résultant de processus industriels, l'artiste (re-)devient cet « ingénieur » que la Renaissance déjà avait fait naître, dont toute la créativité se concentre sur l' « invenit » et pour qui la réalisation matérielle de l' « objet-œuvre » n'est plus qu'une étape secondaire. Pouvait-on croire, dès lors, que les réticences suscitées par cette notion de « musée imaginaire » due à André Malraux, au milieu du siècle précédent, étaient définitivement aplanies et que l'on pourrait désormais, sans objection aucune, ne connaître une œuvre que par sa reproduction, projection lumineuse et éphémère sur un écran ? Je ne me risquerais pas à donner trop rapidement à cette question une réponse définitive, et je me contenterai de rappeler que, il y a déjà de cela un an, La galerie.be, devenant l'asbl « Les artistes de La galerie.be  asbl », se dota d'une existence tout à fait tangible, association de personnes « en chair et en os » et galerie où l'on entre désormais par une porte et non plus par une fenêtre...

La question était dès lors de savoir à quel statut pourrait désormais prétendre ce site d'origine. Pouvait-il encore se présenter comme une véritable galerie virtuelle ? Ne risquait-il pas de se réduire à une sorte d'outil d'information, calendrier d'exposition et annuaire des artistes, ne reportant plus qu'exclusivement à la galerie de la rue Vanderlinden ? Ne risquait-il pas de devenir un « simple » site de promotion et de vente par internet, non plus galerie, mais seulement librairie et art shop virtuel ?

Un petit tour du site en question, comme un bilan après un an de cohabitation, me permettra de donner à ces quelques interrogations une réponse, toute personnelle bien sûr.

 voire même d'une certaine bonhomie, lorsque l'on voit artistes, public et galeristes le verre à la main et le sourire rayonnant – calendrier des événements à venir, rubriques consacrées aux nouveaux artistes exposés. Mais sans oublier ces fonctions que rendent possible justement le réseau internet et ses innombrables potentiels : librairie en ligne, rubrique « cadeaux », liens vers d'autres sites, fichiers multi-média, adresses e-mail où laisser ses commentaires, inscription à une Newsletter, …

La spécificité de La galerie.be, selon moi, est justement dans cette dualité parfaitement assumée entre un espace virtuel ouvert sur le monde et un espace réel ancré dans un cadre urbain. 

Hasard du calendrier, cet ancrage dans l'univers réel apparaissait d'autant plus évident que le premier point de la page d'accueil, au moment de ma visite, était celui consacré à « L'Art d'aimer – Aimer l'art », ce festival schaerbeekois fondé, faut-il le rappeler, sur le thème de la ville comme cadre de vie et lieu d'interaction sociale, tandis que lui faisaient face les pages d'accueil de trois nouveaux artistes présents à la galerie, histoire de ne pas oublier que le site, et par lui La galerie.be dans son essence, se veut avant tout un espace où les artistes s'exposent virtuellement au monde entier.

La clé de cette dualité, nous la trouverons dans cette rubrique « Pensées des grands maîtres », étrangement perdue juste en-dessous des contributions concernant le statut et les droits des artistes, mais qui mériterait sans doute d'être un peu plus mise en exergue, dans la mesure où elle synthétise à sa manière ce que l'on pourrait prendre comme un mot d'ordre : l'importance du regard, mais un regard qui n'est pas seulement une réception passive, mais bien un acte conscient, ou plus exactement une patiente observation, une méditation (Edouard Pignon), qui permettra de dépasser la simple apparence, pour creuser jusqu'à « l'essence des choses » (L. de Vinci), au fond, un regard qui interroge jusqu'au concept-même de réalité, et quoi de plus susceptible de mener à cette interrogation que de se confronter à celle, vraie ou fausse, de la virtualité ?

Certes, la notion de regard ou plus exactement de visibilité est centrale dans ce site. Car si « tous les chemins mènent à La galerie.be », titre de la rubrique qui démontre la performance des liens avec le reste de la toile, c'est pour mieux rendre accessible au monde l'œuvre que les artistes y offriront aux regards. Mais il ne suffisait pas d'accumuler, d'ajouter aux incessantes sollicitations visuelles, celles d'un ensemble d'œuvres dont la diversité et les chatoiements n'auraient pu qu'étourdir un peu plus notre sens de l'observation déjà si souvent poussé jusqu'à l'abdication. Il y avait encore cette part de la méditation, de l'observation, cette « éloge de la lenteur », un luxe rare, qui restait à trouver... et que l'on trouve. Indépendamment de la diversité des services offerts, tant aux artistes (de l'adresse électronique mise à leur disposition jusqu'à l'annuaire de modèles en passant par les conseils juridiques) qu'aux visiteurs (renseignements sur les artistes, visibilité des œuvres, liens vers d'autres sites), et qui fait de ce site une mine de ressources – et que demander de plus quand on ne demande que le strict nécessaire – je noterai ce qui, trop souvent, passe inaperçu : sa sobriété. C'est qu'il n'est pas toujours facile d'éviter l'écueil des flashes rose fluo et des textes surgissant de toute (et de nulle) part. Or ici, quitte à jouer de l'ambiguïté avec la ligne graphique des institutions fédérales (jusqu'au .be noir-jaune-rouge), La galerie.be se veut un lieu de réel savoir culturel où le visiteur peut prendre tout le temps nécessaire pour connaître les artistes, comprendre leur démarche et observer leurs œuvres, tout comme il pourrait prendre le temps de vaguer d'une œuvre à l'autre dans une galerie idéale, où chacune pourrait être en même temps confrontée à l'œuvre complète de l'artiste, à celle d'un autre artiste dont la démarche pourrait être apparentée, à d'autres œuvres sur le même thème.

L'on sait que dans le feu d'artifice de l'art actuel, dont certains déplorent qu'on ne puisse plus y déceler de ligne directrice, de mouvance particulière, le principe de la classification est de plus en plus hasardeux. Pourtant, ici, on peut s'y risquer sans remords, regroupant ici les peintres, là les sculpteurs, ailleurs les dessinateurs et les plasticiens, mais tout en sachant que chaque galerie virtuelle, baptisée comme au Grand Louvre du nom de figures emblématiques, peut offrir en quelques clics un accrochage tout différent ...et que la virtualité de l'image offre à chacun le divin privilège de l'ubiquité : on trouvera donc sans que la raison n'en soit le moins ébranlée du monde un même artiste à trois endroits différents. Les choix les plus diversifiés y trouvent donc leur cohérence, lorsqu'ils ne font pas surgir ces collisions de sens d'où ne peut jamais manquer de jaillir la lumière. Juste pour l'exemple, je confronterais ainsi Sara Conti, son univers rose bonbon, tout en rondeur et sans méchanceté, où les molosses font « miam miam » et « wou wou », et qui nous parle avec innocence et naïveté de la fragilité humaine, de corps symboliquement amputés qui ont besoin de l'autre pour être pleinement, et de l'autre côté, Denyse Willem, qui dans les mêmes couleurs acidulées et enfantines, nous dresse un tableau atterrant de violence larvée, le sourire masquant à peine la grimace.

Pourtant, aussi idéale puisse paraître cette galerie immatérielle, elle ne suffisait pas, puisque s'en est ouverte une deuxième (ou plutôt l'alter ego de celle-ci) rue Vanderlinden, 65 à 1030 Schaerbeek, qui, à défaut d'être au bout de tous les chemins, comme Rome, est accessible grâce aux transports en commun, autre réseau moins virtuel, dont on trouve le site dans les liens utiles.

Toujours sur cette page « Pensées des Grands maîtres », on cite Van Gogh qui, en un temps où le positivisme triomphant refaisait place au doute, soulignait que « celui qui se fie à son compas s'appuie sur un fantôme ». De la même manière, je crois, cette galerie où viennent désormais s'exposer
les œuvres commentées sur le net, semble nous rappeler que celui qui se fie exclusivement au discours sur l'œuvre n'en connaît qu'un mirage, qui ne résistera pas toujours à la confrontation avec le réel.

Invitation au voyage, ou du moins à la découverte, La galerie.be offre donc l'envie d'aller plus loin que cette simple connaissance virtuelle, à la rencontre de ces artistes et de leur œuvre, au point que Michel Jamsin glisse l'air de rien, mais sait-on jamais ?, qu'aussi sensuelle soit sa peinture, l'idée qu'elle puisse être caressée n'est encore venue à personne... comme une incitation, peut-être.

En ce sens, la version concrète de la galerie ne pouvait qu'être un prolongement de son antécédente virtuelle, et ne met en rien en péril la raison d'être de celle-ci. Le seul reproche que je pourrai donc faire à cette dernière, parce que ma critique ne se veut pas seulement une apologie, c'est la présence malheureuse de trop de fautes de frappe, et la désagréable impression que certains textes ont été « copiés-collés » sans suffisamment de précautions littéraires. Souci secondaire peut-être face au propos d'une galerie d'art, mais moins qu'il y paraît lorsque l'on conçoit le langage lui-même comme une dimension à part entière de l'univers esthétique, de son potentiel d'ambiguïté – sur lequel jouèrent Magritte et Broodthaers et jouent encore tous ceux qui prolongent leur œuvre-jeu de mot – à sa forme, peinture de signes et calligraphie compris.

Geneviève BRUYNSEELS  Historienne d’art
18/11/2003

La Galerie.be, le rendez-vous sur le Web des arts en Belgique

Nul besoin d'être un grand connaisseur en art(s) pour surfer avec plaisir sur lagalerie.be (ou degalerij.be). Amateurs et professionnels éclairés ou débutants peuvent y trouver une mine d'infos sur les arts en Belgique ainsi qu'une sélection d'une vingtaine d'artistes. Pour nous faire découvrir de nouveaux horizons.

Deux ans! C'est le temps qu'aura investi Frédéric Van Craenenbroek (ainsi que son conseil de sélection constitué de professionnels du milieu de l'art) pour sélectionner les artistes qui figurent sur le site www.lagalerie.be. Un travail de défrichage minutieux qui a abouti, il faut bien le reconnaître, à un site exeptionel.

Le risque était pourtant grand de gâcher les oeuvres en les "emballant" dans un écrin inadapté - mais encore très complet.

Bien sûr, cet espace web des artistes fait la part belle à la présentation des oeuvres des artistes contemporains, classés selon leur discipline, à savoir la peinture, la calligraphie, le collage, la gravure, le dessin, la photographie, la sculpture, l'abstraction, l'art plastique, mais aussi le stylisme et le design. La spécificité de chacun y est présentée via ses oeuvres (sur lesquelles on peut zoomer), mais aussi via un texte explicatif ainsi qu'une biographie ou un CV.

Au-delà de la galerie proprement dite, le site comprend une liste complète de services susceptibles d'intéresser toute personne cherchant une information liée à l'art en Belgique (et ailleurs): agenda des expositions, liste de musées et autres galeries (virtuelles ou réelles), pensées de grands artistes, cotations, mais aussi informations sur les services aux galeries et aux artistes (encadreurs, assureurs, restaurateurs d'art, transport,...) sont notamment au programme.

Et, comme pour démentir le préjugé selon lequel les artistes auraient non seulement la tête, mais également les pieds dans les étoiles, La Galerie.be les informe très clairement sur leur statut, leurs droits et obligations. Une mailing list vous permet aussi de vous tenir au courant des activités de La Galerie.be, qu'il s'agisse de sa version web ou de sa version réelle, sise au n°65 de la rue Vanderlinden à 1030 Schaerbeek. Puisqu'on vous disait que ce site était complet.

Olivia Arend    
Avril 2003   

 

avec l'aide de




 

 

 

 


Notre galerie a choisi la s.a. Léon Eeckman
pour assurer les nombreuses expositions
qu'elle organise