Peintre / Schilder              

Jacques V. Lemaire

Né en Ardennes sur les bords de l'Ourthe, en 1949.
Découvre Memling à Bruges, à 12 ou 13 ans.
Fait du théâtre, écrit, monte une troupe.

Ne dessinera jamais ; fréquente passionnément les expositions, salles de vente, livres d'art, églises, musées.

Apprend à regarder et comprend que l'apparence est un leurre.

Licencié en Droit de l'UCL, il s'inscrit en 1973 au Barreau de Namur et cessera le 30 juin 2002 d'être avocat pour se consacrer à la peinture qu'il pratique en autodidacte depuis la fin 1992.

Se sent bien dans les bois, mais aussi dans les villes.

A quitté les bords de la Meuse pour vivre désormais à Séville et dans les Ardennes.

Peintres préférés : pratiquement tous, de Memling à De Kooning, et d'autres encore - tous sauf les habiles et les faiseurs de beau..

 

 

La peintures de et par Jacques V. Lemaire (décembre 2001)

Des mots... pourquoi des mots sur la peinture ? elle n'en a que faire.

Des mots-trahison pour une réalité qui se voit, se sent - mais ne se dit pas.

La peinture dit elle-même ce qu'elle est : n'en parlons donc pas, regardons.

Des mots... pourquoi des mots si ce n'est pour dire alors ce qu'elle ne peut pas dire : comment ou par où elle est venue - alors parlons en, essayons.Le comment, oui, essayons, mais pas le pourquoi - ça, je ne m'y risquerais pas car je ne suis pas sûr de savoir.

 

Ma peinture n'a ni commencement, ni fin : j'ai toujours en chantier plusieurs tableaux, l'un prenant le surplus del'autre à moins qu'il ne soit son anti-thèse ou son complément ; tout germe en même temps et depuis bien avant le moment où j'ai pris les couteaux, se développe, et chaque toile va vers son terme provisoire selon un rythme qui n'est pas préconçu.

Ce chantier en mouvement rend les toiles en devenir totalement disponibles à tout moment : elles peuvent ainsi à tout moment recevoir, l'une ou l'autre ou toutes en même temps, ce qu'à un moment elles demandent ou se voient imposer.

C'est comme une peinture/parcours qui ne se termine jamais; de l'une ou l'autre ensemble, une toile ayant un commencement, mais la peinture nes'arrêtant jamais, traversant le temps et tous les tableaux en cours, faisant qu'à un moment un tableau semble terminé et quitte le parcours pour gagner un coin de l'atelier tandis qu'une nouvelle toile blanche - à peine le temps de voir sa blancheur - a pris sa place et qu'en même temps les autres continuent, puis les autres avec la nouvelle et ainsi de suite dans un mouvement ininterrompu - pas même interrompu quand je quitte l'atelier car, quand j'y reviens c'est souvent comme si je ne l'avais pas quitté et le plus souvent il ne me faut pas un seul instant pour retrouver le mouvement qui en fait semble ne s'être jamais arrêté : il est presque immédiat, sans que se pose la question de l'inspiration ou de la réflexion de ce qui est à faire ou sans que se pose le silence de l'inaction.

S'il y a silence, il est plein; il décompose un geste qui l'instant d'après dans l'action sera souvent détourné de son projet par une force qui m'échappe et me surprend toujours : celle de faire à l'instant tout ce qu'on est ou qu'on voudrait être et qui se joue dans l'immédiateté, comprimant ainsi au plus serré l'espace qui existe entre le corps et la toile jusqu'à les confondre, et qui supprime l'espace entre ce qui se passe et ce qui est fait.

C'est peut-être là un des mystères de la peinture, un autre étant la surprise que je ressens en me détachant subitement de la toile et en voyant alors ce qui s'y trouve pour constater que la toile à plus à donner ou à montrer que ce que j'y ai apporté...

Mais qu'est-ce que j'ai dit de ma peinture en disant tout ceci ? Des choses vraies, certes, mais si peu de choses...

 

Disons alors tout autre chose, livrons un petit morceau.

Voici un autre aveu : ma peinture, c'est la nature. Cette nature qui se découvre (Tiens, la nature comme la peinture, comme la vérité ne serait donc jamais nue...?) quand on la regarde en face et à l'endroit mais avec les yeux tellement fouilleurs que la terre se délivre d'un coup et vient un instant alourdir la pâte d'un poids jusqu'alors inédit, et que surgissent d'un coup en vents bruyants l'air et le feu; que d'un seul coup se fait plus palpable, et en même temps plus insaisissable l'eau qui surgit alors et s'impose comme oxygène des profondeurs.

C'est peut-être cela que ma peinture cherche à rendre visible : cette réalité profonde tellement vivante qu'elle en échappe au regard du quotidien et qui pour s'exprimer prend naturellement une forme abstraite qui n'est qu'un revêtement.

 

Expositions personelles

-Palais de Justice de NAMUR du 28/2/98 al 25/3/98

-Art Exhibition Gallery EGHEZEE ( Namur ) du 12/11/98 au 15/12/98.

-BRIDEL ( Grand Duché de Luxembourg ) du 25/3/99 au 25/4/99.

-Centre Culturel STRASSEN ( Grand Duché de Luxembourg )
 du 10/3/2000 au 29/3/2000.

-Art Exhibition Gallery de EGHEZEE ( Namur ) du 10/9/2000 au 22/10/2000.

-Maison Maene ( BRUXELLES - BRUSELAS ) du 30/11/2001 au 15/01/2002.

-Hotel Communal de Schaerbeek ( BRUSELAS ) du 18/01/02 au 09/02/02.

-Galerie du Roc d’Art ( CHARLEROI ) du 24/05/02 au 15/06/02.

-LINEART, Gand du 6 au 10/ 12 / 2002.

-Art Exhibition Gallery de Eghezée ( NAMUR ) du 11/05/03 au 29/06/03

-Institut Culturel français de SEVILLA ( E ) du 15/05/03 au 12/06/03

 

 Contactez l'artiste

adr:
Route de Hives 63 M
6983  ORTHO / Belgique

Le site Web de l'artiste : http://jacquesvlemaire.be
  Email: jacquesv@lemaire-paint.be

  

 

 


150x120 cm
20 juillet 05
 


180x180 cm
18 juillet 05
 


180x180 cm
19 juillet 05
 


180x180 cm
28 juin 05
 


60x60 cm
19 juillet 05
 


50x50 cm
8 juin 05
 


60x60 cm
10 juin 05
 


50x50 cm
16 mai 05
 


50x50 cm
16 mai 05
 


60x60 cm
10 juin 05
 


60x60 cm
10 juin 05
 


50x50 cm
7 avril 05
 


60x60 cm
10 juin 05
 


60x60 cm
10 juin 05



150x150 cm
10 juin 05
 


180x180 cm
30 juin 05
 


160x160 cm
4 mars 05
 


50x50 cm
7 avril 05
 


60x60 cm
30 juin 05
 


150x150 cm
31 mars 05
 

 

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